Yoda and the Younglings
From Georgeforever
Yoda and the Younglings est une très jolie piste, mais pourquoi est-elle située avant Departing Coruscant sur le CD, alors que la scène se situe après dans le film ? Notez que le mystère est le même pour The Meadow picnic.
La piste couvre deux séquences entières ainsi que l'arrivée de Padmé et Anakin sur Naboo. Sa caractéristique première: la douceur.
Elle s'ouvre sur une évocation charmante et innocente de R2-D2 à la flûte (traversière ?). Le ton est donné: léger et romantique, de la romance entre deux enfants qui sont amis. Les violons, seuls acteurs, se partagent entre la gaieté (le bonheur d'un repas complice) et une ambiance plus grave (l'évocation de la dure vie de Jedi d'Anakin). Le hautbois vient alors provoquer ce à quoi les violons le destinaient: le Love Theme. Un cuivre coruscantien, très officiel, dans le hall Jedi, et une autre flûte vient alors nous rappeler un thème très bien connu et qui soulève la nostalgie des fans: le thème de Yoda. Joué sur un mode calme et serein. Celui du maître d'école. La fin du thème est jouée sur un autre bois. Des flûtes semblent tinter lorsqu'Obi-Wan explique sa démarche. Tout cela est toujours accompagné aux violons.
A 2'04, changement. Yoda sort une carte holographique, et nous avons alors droit à l'une des séquences les plus poétiques du film. Les petits points blancs qui entourent nos amis sont accompagnés de très beaux choeurs féminins et de quelques notes de harpe. On se croirait revenu dans la partie la plus onirique de THX 1138. Vers 3'00, les cuivres et les cordes reprennent doucement le dessus et se lancent dans l'ouverture du thème de la Force, qui recèle un mystère que Yoda va s'employer à percer par la méditation.
Enfin, le Love Theme revient, avec encore plus de force - pour couvrir l'ampleur du magnifique spatioport de Theed -, par les violons pour le premier mouvement, puis avec cordes et cuivres pour la suite.
Ce qui ressort globalement de ce morceau est la sérénité à peine troublée par une lointaine et incertaine perspective. Ce sont des séquences où le danger semble loin. L'emploi des flûtes et des cordes rappelle un peu la Symphonie Pastorale de Beethoven, et c'est un peu la même ambiance.