Love Pledge/The Arena

From Georgeforever

Très, très grand morceau de type hollywoodien classique, comme hommage post-moderne. La plus grande partie en a été coupée, jusqu'à l'introduction du Love Theme à la fin.


Entamé par des accents très graves qui surplombent l'arène de Geonosis, le morceau est immédiatement relayé par un Across The Stars proche de la version concert, sous une forme très pure (Padmé avoue son amour à Anakin). Forme qui se fait intimiste dans le dialogue... Puis prend une ampleur tout à fait inédite à l'entrée dans l'arène, histoire de bien le montrer à tout le monde.


Un motif aux percus de bois accompagné ponctuellement au tambour prépare le morceau d'action. A 2'37, un roulement de tambour met fin à cette partie et annonce une marche martiale aux cuivres: trombones, trompettes et cors. L'évocation hollywoodienne des péplums et films de gladiateurs de ces derniers; Lucas et Williams se réfèrent à un certain cinéma classique. Les rythmes et les intonations varient, avec un court passage au piano, l'intervention des cymbales et tambours, des cordes. Le morceau évite toute monotonie malgré sa longueur et la récurrence d'un motif central.


En effet, la rupture n'est introduite qu'à 6'09 - soit trois minutes et demie qui ont été coupées dans le film - par l'irruption du Love Theme au milieu des cuivres, qui ne reprennent ensuite pas le dessus car des cordes très rapides s'en mêlent. Les héros tentent de s'enfuir mais les droïdes interviennent.


A 6'56, on passe à un autre morceau: la poursuite entre la canonnière et le speeder de Dooku. Rappelant vaguement le rythme de Hyperspace à la fin de l'Empire contre-attaque, il est d'abord joué par des vents vifs et surtout des percussions de bois. Les cuivres retentissent lorsque Padmé tombe et laissent place au Love Theme classique. La poursuite continue avec des vents encore plus vifs et la dispute entre Anakin et Obi-Wan se conclut par le thème de la Force - autrement dit la victoire provisoire d'Obi-Wan. Enfin, un ostinato de vents suivi des cuivres termine le morceau. Les quatres dernières notes dégringolent, la canonnière étant détruite...

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