Confrontation With Count Dooku-Finale

From Georgeforever

Peut-être le plus beau morceau de toute la BO. Il commence par des choeurs accompagnés à la harpe et aux cordes, puis par le thème de la Force joué fortement aux cuivres. Cordes et cuivres se prolongent jusqu'à 0'42; tout ce passage n'est pas présent dans le film.


Les mêmes choeurs reviennent alors, un peu moins forts. La descente du voilier solaire de Dooku dans la lourde atmosphère de Coruscant est soulignée par les contrebasses qui dominent les cordes. A 1'14, les derniers fignolages musicaux ont fait, dans le film, insérer le thème de l'Empereur (de belle manière). Dans la BO, on a simplement la rencontre entre Tyranus et Sidious. Une ambiance de conte de fées maudit conclut la compréhension du complot sur un solo de soprano légèrement soutenu aux harpes.


On passe alors au Temple Jedi. Un très beau duo de flûtes illustre les conjectures d'Obi-Wan, Windu et Yoda. Les violons entament alors un puissant crescendo qui aboutit majestueusement sur une Marche Impériale dans toute sa splendeur, martiale, menaçante, ses accords au grand complet. Et à 3'37, la musique opère une magnifique transition sur Across the Stars (la scène du mariage), où ce sont les cordes qui dominent, du moins au début; les cuivres (cors), majestueux toujours, prennent alors de l'importance jusqu'aux End Credits à 4'43. L'opposition troublante entre les deux scènes et leur orchestration (cuivres/cordes) souligne leur complémentarité dans le grand destin tragique de la Galaxie, et annonce également les grands thèmes de l'Episode III.


Les fameux crédits de fin sont identiques, dans leur première partie, à ceux de la Menace Fantôme: l'introduction est abrégée par rapport aux crédits de la Trilogie et enchaînent sur la version concert de Across the Stars. Version qui, sur la fin, présente une différence: au lieu d'une harpe, c'est un clavecin très Renaissance-XVIe qu'on entend. Jouant d'abord le Love Theme, puis un instrument à vent embraye sur le thème d'Anakin, sur un ton triste jamais vu auparavant. Comme s'il s'apitoyait sur sa conclusion logique, jouée dans les octaves les plus basses par la contrebasse : les accords du thème de Dark Vador, la Marche Impériale.


Comme si l'histoire d'amour de l'innocent Anakin DEVAIT mal tourner. L'amour, origine du Mal.

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