The Arrival at Tatooine and The Flag parade

From Georgeforever

Une fois de plus, ce morceau est en deux parties, bien résumées dans le titre !

La première partie commence lorsque Jar-Jar rencontre Padmé, qui nettoie R2-D2. Le thème de Jar-Jar est répété ici, pour illustrer le discours du Gungan dans cette scène. La musique se fait ensuite plus intense pour décrire l'arrivée à Tatooine, et culmine lorsque la Nef atterrit (ou attatooinit): c'est un vaisseau relativement imposant, et c'est le débarquement d'un groupe civilisé en milieu sauvage. La découverte de Tatooine et de Mos Espa est décrite par un motif à trois notes relativement inquiétant, exprimant la perdition d'un Jedi, d'une servante, d'un Gungan et d'un astromech dans un lieu barbare - lequel est illustré de percussions exotiques (tambours, grelots) qui parcourent l'oeuvre tatooinesque de Williams, de ANH à AOTC. Enfin, vers la fin, l'utilisation des vents "planants" ramène les personnages dans ce monde comme dans un rêve, en même temps qu'il souligne le caractère primordial du Jedi Qui-Gon dans l'action qui va se dérouler ici.


La seconde partie (à partir de 1'52) est l'illustration de la préparation de la course de pods. Elle est dominée par un leitmotiv qui ira crescendo, et qui culmine lorsque les drapeaux défilent effectivement.

C'est un morceau très typique car totalement hollywoodien au sens héroïque du terme. Les cuivres sont ici suremployés, et de manière percussive, une fois de plus. Ils rappellent énormément les musiques utilisées dans les péplums et autres films de chevalerie, dans les années 30-50. Musique massive, image massive - les plans larges du départ de la course - et annonce d'un des rares morceaux du film parfaitement héroïques au sens le plus classique, la course. Démesure et martialité bien connues, au service pourtant d'un propos puéril - les créatures sorties de chez Pixar - et d'un thème complètement différent: les courses de bagnoles auxquelles participait Lucas dans sa jeunesse (le "cruising").

John Williams a reconnu, pour ce morceau, une forte influence de la BO composée par Miklos Rosza dans Ben-Hur

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